Avaaz, le monde en mouvement

Un site d'actions citoyennes. Pétitions de dimension internationale, l'efficacité de ce mouvement semble être acquise. Des sujets régulièrement renouvelés et vraiment dignes d'intérêts. La mission est claire : Avaaz - qui signifie "voix" dans plusieurs langues d'Asie, du Moyent-Orient et de l'Europe de l'Est - a été lancé en Janvier 2007 avec une mission démocratique simple : fédérer les citoyen(ne) de toutes les nations pour réduire l'écart entre le monde que nous avons et le monde voulu par le plus grand nombre et partout. 

Avaaz est un mouvement en ligne qui donne aux citoyens les moyens de peser sur les décisions politiques partout dans le monde.

Verbatim :

"Avaaz est une source d'inspiration... et a déjà fait beaucoup changer les choses" - Al Gore

"Avaaz a fait avancer les idéaux du monde" - Gordon Brown

"Un mouvement supranational qui est plus démocratique, et qui pourrait être plus efficace que l'ONU" - Suddeutsche Zeitung

"Avaaz est un allié, un lieu de rassemblement, pour les personnes défavorisées partout et pour aider à créer un vrai changement" - Zainab Bangura, ministre des Affaires Etrangères de Sierra Leone

http://www.avaaz.org/fr/index.php

Osez le clito

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OXFAM

Depuis quelques temps maintenant, une petite boutique vert pomme a ouvert rue Daguerre, à Paris. Il s’agit d’une boutique Oxfam, du nom de l’ONG. En fait, je viens d’apprendre qu’Oxfam est une confédération internationale de 15 organisations travaillant ensemble dans 98 pays pour trouver des solutions durables à la pauvreté et à l'injustice.

Mais revenons à notre petite boutique vert pomme. Celle-ci vend principalement des livres d’occasion à petits prix. Chacun peut déposer ces livres inutilisés. Vous savez, ceux qui prennent sagement la poussière sur une étagère et qu’on se promet de relire un jour ou que l’on garde « au cas où »... Seuls les livres périssables comme les dictionnaires, les encyclopédies, les magazines, les manuels scolaires, le code civil, etc ne sont pas acceptés. On trouve également, de façon anecdotique, quelques produits alimentaires comme du thé ou du café issu du commerce équitable.

Le magasin n’est pas très grand et il y a plus de donneurs que d’acheteurs. C’est vrai que si tout le monde fait comme moi (une vingtaine de livre déposés pour un seul acheté), ils vont vite se retrouver en manque de place…. En tout cas, je trouve l’idée sympa : faire preuve de solidarité en lisant un bon bouquin. Il y a quand même pire, non ? En plus, en fouinant un peu sur leur site, j’ai appris qu’ils adoptaient le même fonctionnement avec les meubles, les vêtements, …

Pour en savoir plus, on peut cliquer ICI ou encore ICI

SPAM SMS 33700

De temps en temps, je reçois comme tout le monde, de petits SMS suspects du style « Tu as essayé de me joindre. Rappel moi au 08 55 xx xx xx ». Ou encore de façon plus direct : « J’ai très envie de te connaître. Rappelle toi on s’est rencontré l’autre soir. A ton tour de me rappeler. Je te file mon numéro : 05 89 47 xx xx ». Parfois même je suis l’heureux gagnant d’une super loterie ou un truc du genre.

Légalement, il « suffit » de renvoyer « STOP » au SMS en question pour que les envois de l’émetteur cessent. Cependant, cette disposition est loin d’être respectée.

Aussi, les opérateurs télécoms, en concertation avec le Secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation, les éditeurs de services et les hébergeurs, ont décidé de mettre en œuvre un dispositif d’alerte par SMS, le 33700, permettant aux consommateurs de signaler ces SMS abusifs.

Voilà comment ça fonctionne :

Etape 1 : Vous recevez par SMS un message abusif

Etape 2 : Vous transférez tel quel ce SMS au numéro 33700

Pour faciliter le traitement de ce message, n'ajoutez pas de commentaires avant ou après le message. Les autorités ont besoin du message tel qu'il a été envoyé

Etape 3 : Vous recevez un message du 33700 vous invitant à compléter votre signalement en renvoyant au 33700 le numéro depuis lequel vous avez reçu ce SMS abusif (le fameux 08 55 xx xx xx)

Pour faciliter le traitement, envoyez uniquement le N°, sans ajouter de commentaires avant ou après.

Etape 4 : Vous recevez un message du 33700 vous indiquant que le signalement est terminé.

L'envoi d'un SMS au 33700 est gratuit pour les clients Bouygues Telecom, Orange et SFR. Pour les autres opérateurs, l’envoi d’un SMS au 33700 s’effectue au prix d'un SMS normal.

Perso, j’ai un forfait illimité en SMS (comme beaucoup de monde à l’heure actuelle) et je fais cette manip’ à chaque fois que je reçois un truc bizarre (en moyenne, peut-être une fois par mois, peut-être un peu moins). Je ne sais pas si cela réduit mon nombre de SPAM mais si cela peut aider gratuitement d’autres utilisateurs, alors tant mieux.

Plus d’infos : ICI

Barcelone

Le mois de Mai nous propose Barcelone. Une petite semaine de soleil et un peu de pluie, ce qui est assez rare pour être signalé!

Participer à la construction de la Sagrada Familia, apprendre l'oeuvre de Gaudi et découvrir quelques spécialités gustatives nous a fait le plus grand bien. 

Roma

Des pizzas, des pâtes, de la moza et des glaces. Voila à quoi se résume notre périple romain d'un point de vue culinaire et c'est largement suffisant tellement c'est délicieux. Et si vous combinez pizza et moza, alors là, c'est le sommet, un vrai régal!!!
Côté visite, que de bonnes surprises. Moi qui m'attendais à une ville musée bien sage, j'ai vite ravalé mes idées reçues... Ok, c'est touristique à mort, Ok les italiens ont le verbe et la gestuelle facile, mais alors quel dynamisme, quelle ambiance, quelle vie!!! Une ville superbe, une aventure colorique à part entière et un style si personnel. J'ai craqué pour le décor, le climat et les fringues.

Le New York des petits coins sympas

A côté des incontournables, NYC habrite une mine de petits quartiers à découvrir. Si chinatown ne fait spécialement rêver, Grennwich village et NoLiTa se chargeront de l'évasion. De la musique au coin d'une rue, des artistes qui exposent en plein air et un rythme de vie beaucoup plus paisible que sur la 5ème avenue ou à Times square. Que dire également de Brooklyn qui nous a offert quelques soirées en terrasse mémorables.

Boston la rouge

Un coup de bus chinois et nous voici à Boston. C'est chic, c'est calme et c'est rouge... y compris les chaussettes!!! Pas une personne, femmes et enfants compris, qui ne supporte l'équipe locale de baseball, les Red Sox. Nous avons d'ailleurs eu la chance de découvrir la chaleur de Fenway Park lorsque les Sox jouent à domicile! Boston est une ville où il est agréable de flaner, des rues accueillantes, des petites boutiques, des spectacles de rue et du homard en spécialité. Et grâce au Freedom trail, la visite de la ville est complète. Ici, c'est également le premier et dernier jour de pluie de notre voyage; il accompagnera notre visite de Harvard.

Le New York des grands classiques

A new York, il y a les incontournables, bien évidemment. Le quartier des affaires, Wall Street, ground zero, l'Empire State building, Central Park et la statue de la liberté, of course. C'est du vertige en barre, du monde en vrac et du rêve en laque... mais tout cela revête pourtant un air de déjà vu. Tous ces films, ces séries et ces reportages. Serions-nous tant imprégné de cet univers? Reste alors les couleurs, les odeurs et les regards. Ici, pas le droit de se perdre, il y a toujours quelqu'un pour vous venir en aide. Autant d'éléments qui complètent et affinent notre vision de la grosse pomme, qui, quoi qu'il en soit, on croque à pleines dents.

Washington la blanche, DC pour les intimes

Une ville toute proprette, des musées gratuits et des restos qui ferment à ... 21h30!!! Cela dit, on vous recommande un petit barbecue mongole dans le quartier chinois... un délice. Mis à part cela, DC rassemble la plus importante concentration d'avocats et de journalistes au monde et cet aspect administratif se fait sentir. S'il est appréciable de s'y balader (et d'écouter à l'occasion un petit concert de jazz), de visiter le congrès des Etats-Unis, de passer faire un coucou à Barack dans sa maison blanche (qui est vraiment très blanche!) et de monter en haut du mémorial de Washington, un court séjour suffit, sous peine de s'y ennuyer.

(To share something with you)RED

L’idée vient de Bono, chanteur du groupe U2. Il s’agit d’aider les femmes et les enfants africains dans leur lutte contre le SIDA. L’idée ? Demander aux grandes marques de produits ou services, de reverser 10% du prix de vente de chaque produit (RED) de leur gamme. Apple a sorti un iPod nano rouge, Dell un ordinateur de la même couleur, et Starbucks, Emporio Armani, Windows ou American Express sont également de la partie en proposant chacun des produits marqués d’une (RED)’touch (au même prix que les produits standards). Pour ma part, ce sont mes Converse qui présentent des oeillets rouges. Ce n’est pas un concours de charité. L’objectif est bien de profiter de notre consommation pour aider ceux qui en ont besoin. « Acheter (RED) pour sauver des vies ». Je trouve la démarche pragmatique et utile.
Lien vers le site : ICI

Gand, Brugges et Anvers, les flamandes

Anvers

Gand. Une petite terrasse au soleil sur le chemin du retour. Une verre et un jeu de cartes. Un tarrot belge en réserve. De quoi apprécier cette petite ville typique. En plein travaux actuellement, il faudra un peu de patience pour apprécier l’esthétique de cette petite flamande.
Brugges est une ville classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO, la visite s’impose. Mais quel dommage d’avoir transformé ce centre ville magnifique en un musée vieillissant à ciel ouvert. C’est propre, restauré, calme et surtout vide de vie. Uniquement des touristes, pas un local, pas un petit coin pour boire un coup tranquille. Un si grand potentiel pour un résultat bien triste, semblable à une ville fantôme. Je reste sur ma fin et m’interroge sur l’utilité de classé un tel endroit au patrimoine mondiale.

Anvers

Anvers et contre toute attente, une surprise aux milles facettes. Pas une rue identique l’une à l’autre, une architecture désordonnée, parfois douteuse mais souvent heureuse. Capitale de la mode, les boutiques osent là où les parisiennes sont finalement d’un classique ennuyeux. On a vite fait d’oublier la rue des diamantaires et son chiffres d’affaire annuel à 28 milliards de dollars (8% du PIB du pays ! ! !). Une ville vraiment attirante où quelques années passées ne seraient pas de refus… Un coup de cœur.

Welcome to BBC

Bartenheim, c’est petit, ok, mais surtout très…petit ! ! ! Charmant petit village alsacien, ses colombages (qui nous rappelle que le Moyen Age n’est pas si loin), sa place du marché (aussi grande que mon parisien de salon) et son oval-point (au lieu d’un rond-point. Une spécialité locale ?). Bon, on critique, on critique, n’empêche qu’ils font de délicieuses flammekueches, aussi bien sucrées que salées, et ça, c’est une vraie découverte que je recommande vivement.

Cigogne du pays

Bâle et la Suisse. Une ville, une vraie, très sympa, avec pas mal de choses à visiter. Une journée, c’est un peu court. Sans tomber dans la caricature, la balade m’a semblé baignée de calme, au rythme de l’été, dans la parfaite image que je me faisais de ce pays. Trop peu de temps pour en être sûr. Un second voyage sera inévitablement nécessaire.

Mairie de Bale

Colmar. Si vous ne prenez pas les devantures des magasins en photo et ne commandez pas de Coca, alors tout se passera bien. Commerçantes aigries de travailler un dimanche et boisson périmée de plus de trois mois. A part ça, c’est vraiment vraiment joli. Un centre ville où il fait bon se promener, dans un décor superbe. Sympa pour un weekend.

Cadran solaire mensuel

Les lève-tard au pouvoir ! ! !

L'avenir appartient à ceux qui se lève tôt??? Et bien non figurez-vous. Une étude menée en France, en Suisse et en Belgique vient de comparer l'activité cérébrale de deux groupes (de niveau de santé équivalant et ayant dormi la même durée) : 15 lève-tard et 16 lève-tôt. Des IRM ont été réalisées à 1h30 après le réveil puis 9h plus tard, dans le but de mesurer le degré d'attention.
Les résultats sont les suivants : en début de journée ((que celle-ci soit à 7h pour les lève-tôt ou 11h pour les lève-tard), l’attention est bonne pour tout le monde. Mais en fin de journée (à 16h pour les uns, à 20h pour les autres, 10h30 après leur réveil en tout cas), ce sont les valeureux lève-tard qui sont les plus opérationnels ! ! !
L'explication : plus on se lève tôt, plus on a du mal à gérer la fatigue accumulée dans la journée et à garder son niveau de concentration aussi longtemps que ceux s’étant levé plus tard. Le rythme des lève-tôt aurait été imposé par nos ancêtres paysans alors que notre corps serait peut-être plus adapté à un cycle lève-tard. Ouf, me voila rassuré ! ! !

Berlin

Deux paires de chaussettes, trois pulls, cinq bonnets et dix écharpes et nous voilà fin prêts pour lancer l'assaut. Partir à la conquête de Berlin en hiver, ça se mérite. Fort heureusement, la capitale allemande nous l'a bien rendu et le séjour s'est avéré tant rafraichissant que dépaysant. De jolies visites à faire et de surprenants plats à gouter. De l'ancien, de la pierre, de la ruine parfois et du pollué souvent contrastent avec le dynamisme ambiant qui se dégage des quartiers berlinois. Une bonne dose de modernité avec une touche d'underground fait définitivement basculer la vision vieillie, démodée et éternellement socialiste que j'avais de cette ville. Le meilleur exemple est sans aucun doute la rénovation du parlement allemand (Reichstag) avec sa coupole de verre surmontant les murs anciens de l'édifice. Si le cœur vous en dit, la période des fêtes permet de savourer cet petit coin de Terre autour d'un bon Glühwein (accompagné, bien évidemment d'une petite Bratwurst et d'une brochette de fruits caramélisés!!!) dont seuls les traditionnels marchés de Noël ont le secret.

Entrez entrez, juste pour le plaisir de yeux

Du soleil, du béton, la mer, la mosquée, le twin center et le bidonville... bienvenu à Casablanca. Les 2 milliards de dollars de la mosquée contrastent avec la pauvreté, la pollution atmosphérique nargue les lampes basse consommation omniprésentes et la mini-jupe finit de taquiner les visages voilés. Casa vit très bien avec tous ses paradoxes, merci pour elle. Elle n'a pas besoin de toi pour vivre, grouiller, se calmer puis repartir de plus belle. Cette ville n'a que faire du touriste que tu es, tu n'es d'ailleurs pas le bienvenu partout. Il faut se fondre dans le décor et découvrir ainsi le maroc, le vrai, comme le précise les petits taxis. On se perd dans la médina, on se trouve et retrouve chez les Habous, au beau milieu d'une enchère sans prix. On écoute, on regarde, on découvre.
Casablanca m'a émerveillé et écœuré tout à la fois par ses mille couleurs, odeurs et saveurs. Couleur d'une façade, franche et généreuse. Odeur d'une épice, espiègle, raffinée. Saveur d'un regard, discret mais insistant. Elle t'enivre, elle sent franchement mauvais, elle est belle et pleine de défauts. A Casa, les contrastes sont rois.

Vous en reprendrez bien un petit peu? Un trio de photographe, un petit diapo pour les plus belles ICI
Encore faim? Reportage Un oeil sur la planète "Maroc, Le voile ou le bikini?" ICI

Université de la Terre

"Être fonctionnaire, ce n'est pas un métier, c'est un état."
"Tant que le travail sera considéré comme un coût par l'entreprise, celle-ci cherchera forcément à le réduire."
"Vivons nous une crise ou bien une mutation? Car si une crise possède un début et une fin, une mutation est irréversible et peut être à l'occasion et si l'on s'en donne les moyens, ajustable et choisie".
"Modifions la notion d'âge en renversant le concept du temps écoulé vers celui d'horizon à découvrir."
"A 10, nous avons déjà vécu intérieurement la moitié de notre vie car la Log (x) tend vers moins l'infini lorsque x tend vers zéro".
"Travaillons 63 000 heures librement plutôt que 40 ans de façon contraint."

Bref, ça envoyait du lourd pour cette troisième édition de l'Université de la Terre, organisée à l'UNESCO par Nature et Découverte. Cette année, le thème "Réinventer le progrès" a donné lieu à des conférences comme "Progrès et travail : la notion de travail dans la société de demain", "Vivre plus longtemps : est-ce vivre mieux?" ou encore "Nourrir les hommes : vaincre la faim". C'est un plaisir tout particulier que de partager un moment avec Jean Viard, Jacques Attali, Etienne-Emile Beaulieu ou encore Etienne Klein. C'est riche de sens, de vérités, exquis pour les oreilles et excitant pour la raison. Clin d'œil tout spécial pour Albert Jacquard et Samuel Rouvillois qui nous ont fait littéralement décoller.
Pour ceux qui n'y étaient pas, les conf seront bientôt en ligne.

La pureté, tout simplement, by Gregory Colbert

Gregory Colbert est un artiste-photographe canadien qui vient de passer seize ans à traquer les plus belles espèces animales pour nous les présenter dans leur plus bel apparat. Un regard nouveau sur notre nature, un œil neuf sur l'essentiel. Les clichés sont tout simplement hallucinants et visibles dans l'exposition itinérante "Ashes and Snow" en taille XXL. Déjà plus de 7 millions de visiteurs, à quant notre tour? Ces photos dégagent une telle sérénité, une si puissante maitrise de l'être que cela ressemble à l'équilibre parfait. Et la conquête de soi continue...

P.S : un diapo dans l'onglet "Photos" pour partager encore un peu plus...

Irish Road Trip

Jour 1 : Départ de Paris vers 5h30, direction Beauvais pour un décollage prévu à 9h30. Ciel bleu, air frais… A nous les vacances !!! Arrivée à Dublin à 10h, décalage horaire oblige, et navette jusqu’au centre ville pour une journée de randonnée urbaine à travers la cité. O’Connell street, Trinity College, Christ church et autres joyeusetés de ce genre sont au programme. A la nuit tombée, rendez-vous à la Gallagher’s Boxty House, petit resto typique dans le quartier du Temple Bar, autrement dit, dans LE quartier qui bouge. Au menu, des Boxty, évidemment !!!

Jour 2 : Petit déjeuner so irish, préparer avec grands soins par nos dublinois préférés. Suite de la ballade avec les rues commerçantes et leurs teneurs de pancartes. Le décor est tout droit sorti du monde de Rowling, à moins que ce ne soit le contraire… La soirée s’annonce sportive avec les courses de lévriers de Shelbourne Park. 11 courses dans la soirée, des paris et des bières. Quoi de plus ?!!

Jour 3 : Le jour se lève sur le marché aux chevaux. Une fois par mois, chacun se réunit de façon anarchique sur Smithfield Market pour y vendre son cheval. Le spectacle est surréaliste. Puis c’est un peu la galère pour louer une voiture car il s’agit d’un des rares longs weekend pour les irlandais. Finalement, c’est l’aéroport qui nous sauve et nous voici parti pour le nord de Dublin. Des sites néolithiques (Newgrange, Monasterboice et Mellifont Abbey) et celtiques nous font plonger dans l’histoire du pays. C’est ensuite au tour de Belfast de subir nos assauts touristiques. Ville calme, déserte, encore sous le coup de tant d’années d’errance. Un seul B&B dans la région…il est pour nous.

Jour 4 : après une bonne nuit de sommeil, nous voici dans les environs de Bushmill pour visiter la Chaussée de Géants. D’après la légende, un géant irlandais et un géant écossais s’étaient donné rendez-vous pour ce taper dessus et ont chacun entrepris la construction d’une voix reliant leur deux contrées. L’un ayant pris peur, les chaussées sont restées inachevées. Pour les scientifiques, il s’agit en fait d’un phénomène naturel ayant donné naissance à des formes géométriques parfaites. Payages magnifiques. Après cela, redescente vers Dublin pour un repos bien mérité.

Jour 5 : Guinness Storehouse le matin pour comprendre la légende de cette bière ainsi que ses secrets de fabrication. La visite s’accompagne bien évidement d’une petite dégustation. L’après midi sera consacrée à la visite de la bibliothèques du Trinity College et du fameux Book of Kell (enluminures saintes, …). Puis le cruel retour qui sonne le glas de nos vacances.

Marathon Paris 2008

42,195 Km très exactement. Mais ça, ce n’est pas moi qui les ai faits. Moi c’était plutôt accompagner le sportif, porter le sac, prendre des photos, courir, prendre des photos, courir dans le métro, reprendre des photos, crier, encourager et puis manger des pâtes !!! Tout à commencer deux jours plus tôt avec l’arrivée du dit sportif. Pâtes et riz obligatoires, féculents, par solidarité. Bon, il faut le reconnaître, ce n’est pas le plus désagréable. Par contre, le levé à 6h30 le dimanche matin, ça, ça fait mal. Mais quand on aime, on ne compte pas. Une fois déposé le coureur sur la ligne de départ, c’est la course dans la course. Descendre les Champs à toute vitesse pour arriver place de la Concorde avant le peloton. Photo. Traverser la Concorde en courant. Photo. Métro direction Bastille pour le passage au 5^ème kilomètre. Photo. Petite pause de 2 heures en attendant le passage au km 25. Un petit coup de percussion et puis…photo. C’est reparti pour un tour de métro, direction Trocadéro. On dévale les escaliers, on se positionne, on scrute et …photo. Un peu de marche à pied pour atteindre la ligne d’arrivée avant le champion et alors là… PHOTO !!! 4 heures, 1 minute et 10 secondes. Y a pas à dire, un marathon, c’est crevant…

Un ch'ti tour à Lille

Lille ne me fait pas rêver. Lille m'inspire un désert froid et humide, là-bas, au loin, dans l'nord. Bref, la motivation n'était pas franchement là pour aller visiter la capitale de Martine. Et puis un autochtone m'a invité à partager quelques jours sous le soleil du Nord. Alors hop hop hop, sac à dos et TGV m'ont monté là haut pour tenter de faire disparaitre celle vilaine image que j'avais de la région. Et vous voulez que je vous dise? De toute façon, même si vous ne voulez pas, je vais vous le dire quand même, j'ai énormément apprécier ces quelques jours lillois. J'ai découvert une ville à taille humaine, forte d'une histoire (cf. les façades historiques du clip) et en même très moderne grâce aux efforts entrepris depuis une dizaine d'années. Pour couronner le tout, j'ai redécouvert le plaisir d'une bonne gaufre (liégeoise et non bruxelloise!!!) garnie de chocolat fondu... Un vrai bonheur. Par contre, côté culture, y a pas l'air d'avoir des masses de choses à voir. Le nombre d'expo est limité et les théâtres font rares, on peut pas tout avoir.
Lille ne me fait pas rêver, mais y aller de temps à autres, voir même y séjourner un petit moment ne me fait même plus peur (à condition que ce soit à Lille même, car faut pas abuser non plus!!!). Comme quoi, tout peut arriver!!!

8ème Merveille du Monde

Ils sont quatre, lettons et préparent un projet hors du commun nommé Le Mur du Monde. D'après ces entrepreneurs, si elle est menée a bien, cette construction sera "la huitième merveille du monde". Traditionnellement, un mur ne constitue pas un symbole positif, surtout lorsqu'on pense au mur de Berlin ou au mur israélo-palestinien. Et c'est justement là l'idée. Leur mur est destiné à réunir plutôt qu'à diviser. Sur des panneaux de granit de 3,5 mètres de haut, ils comptent graver les noms de 65 millions de personnes, soit 1% symbolique de la population mondiale!!! Pour faire apparaitre son nom, la modique somme de 5 € est demandée. Et si le projet ne voit pas le jour??? Pas de problème : le projet est placé sous l'égide de la Croix-Rouge et la totalité de la somme leur sera reversé en cas d'abandon du projet. C'est à dire que dans le pire des cas, vous aurez fait une bonne action...

L'idée leur est venue en feuilletant Les cents merveilles du monde. Ils ont constaté que "toutes ces merveilles étaient réalisées au nom d'un système politique, à la gloire d'un empereur et pour glorifier quelqu'un or ces monuments ne parlent jamais de ceux qui les ont construit, des esclaves morts sur le chantier. C'est pourquoi Le mur du Monde sera pour tout le monde et c'est une merveille car chacun y apportera sa pierre".

Aujourd'hui, près de 5 000 noms ont déjà été déposés et le mien ne tardera pas à rejoindre ce projet. Je trouve l'idée originale, complètement utopique, et c'est bien ça qui me plait.
Retrouver la huitième merveille du monde sur : www.walloftheworld.org